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  • A réécouter ici : http://www.franceinter.fr/emission-la-bas-si-jy-suis-le-33-rue-des-vignoles

    C'est un patrimoine vivant. Hérité de l'anarchisme espagnol, de la mémoire ouvrière et de la culture alternative. Une mémoire ancrée dans la vie de ce quartier du 20e arrondissement, aujourd'hui menacée de fermeture. Les travaux de rénovation coûtent cher et les négociations financières restent pour l'heure au point mort. Ce qui est en jeu ? Le maintien à Paris d'un espace autogéré des luttes, encore et toujours ouvert aux conditions du combat social de ce troisième millénaire.

     


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  • Salaire minimum : montant du SMIC au 1er janvier 2014

    affiche-CNT-prix-salaires-vie-chereAu 1er janvier 2014, le taux horaire du SMIC * s’élèvera à 9,53 euros bruts (soit une augmentation de 10 centimes d’euros par rapport à 2013). Le gouvernement a refusé d’ajouter un « coup de pouce » à cette hausse automatique. Plus de 3 millions de salarié-e-s sont concerné-e-s (dont près de 2 millions dans le privé).

    Montant mensuel pour une durée de travail de 151,67 heures (35 h / semaine) :
    - Brut : 1 445,38 euros (au lieu de 1 430,22 € en 2013)
    - Net : 1 113 euros (soit une douzaine d’euros de plus qu’en 2013)

    Concernant le « minimum garanti » (qui sert de référence pour l’évaluation des avantages en nature : logement, nourriture, etc.), il a été relevé de 0,6 % au titre de l’inflation et son taux horaire s’élève donc au 1er janvier 2014 à 3,51 euros.

    * Le Salaire minimum interprofessionnel de croissance, plus connu sous l’acronyme SMIC, anciennement Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), est en France le salaire minimum horaire en dessous duquel aucun-e salarié-e ne peut être payé-e. Il est réévalué au minimum tous les ans le 1er janvier. À la différence du SMIG basé sur l’inflation, le SMIC est revalorisé au minimum à hauteur de la moitié de l’augmentation du pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier (SHBO). Il peut bénéficier de hausses supplémentaires (familièrement appelées « coups de pouce ») de la part du gouvernement. Source : wikipédia

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  •  Reprendre l’offensive

    À travers tout le pays, les mécontentements se font de plus en plus nombreux face à la politique antisociale menée par ce soit disant gouvernement socialiste : rythmes scolaires, licenciements et chômage de masse, hausse des taxes et des impôts, arrestation de sans-papiers dans les enceintes scolaires, refus de l’amnistie sociale, contre-réforme des retraites et celle à venir de l’UNEDIC, etc.

    Depuis quelques semaines, nous assistons à un brouillage idéologique. Les « bonnets rouges » qui regroupent certes des salarié-e-s en colère victimes de plans sociaux, sont un conglomérat hétéroclite de patrons et de réactionnaires cherchant à récupérer la légitime colère de la classe ouvrière à leurs propres fins poujadistes et contre-révolutionnaires.

    Dans le même temps, les directions des grandes centrales syndicales se font de plus en plus discrètes. Aucune initiative ni revendication ne sont portées. Les équipes syndicales sont abandonnées à leur triste sort, chacun se battant dans son coin : Goodyear, Doux, La Redoute, Arcelor,...

    Dans cette situation, il devient dès lors urgent de reprendre le seul chemin ayant permis l’obtention de droits sociaux aujourd’hui remis en question : celui de la lutte des classes. Pour ce faire, il s’agit de multiplier les initiatives interprofessionnelles et les implantations du syndicalisme de lutte comme le font nos camarades à travers le pays. Création de sections syndicales CNT dans les garages Renault en Moselle, dans les hôpitaux dans le Nord-Pas-de-Calais, dans les transports en région parisienne.

    À ce titre, la CNT se félicite des résultats des élections professionnelles dans trois entreprises distinctes au cours du dernier mois, où elle obtient élu-e-s et représentativité : chez Véolia Environnement au niveau national, chez Médiapole à Lille (entreprise de prévention dans les transports lillois) et au sein du groupe GGBA de Moselle (concessions Renault) avec une section obtenant 100 % des suffrages exprimés lors du premier tour. Ces percées de notre Confédération, toutes dans le privé et dans des industries différentes, démontrent par les faits la capacité du syndicalisme autogestionnaire et de lutte des classes de se développer dans un contexte de crise très dure pour les travailleurs et travailleuses et battent en brèche l’idée de ne pouvoir se passer de permanents syndicaux afin de s’implanter dans le monde du travail.

    Pour la CNT, seul le travail de ses équipes syndicales, à la base et partout où les conditions le permettront, sera à même de développer les prises de contacts faisant émerger un mouvement social puissant, s’appuyant sur la grève reconductible et organisée dans le cadre d’assemblées générales souveraines et interprofessionnelles. Seule cette stratégie sera à même de renverser le rapport de force et de faire gagner les classes populaires sur leurs légitimes revendications.

    L’heure est à la lutte sociale sans compromis et sans ambiguïté. Il y a, à notre sens, urgence, au risque de voir les réactionnaires de tous poils faire main basse sur le pouvoir et annihiler pour un temps certains, toute velléité d’émancipation des classes populaires.

    La CNT,
    le 4 janvier 2014.


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