•  CNT infos : 1er trimestre 2013.

       

    DE LA GUÉRILLA SOCIALE À UNE LUTTE D’ENSEMBLE

     

    Pour « ceux d’en bas » le début de l’année 2013 est à l’image de 2012 : le chiffre officiel du nombre de chômeurs dépasse la barre des 3 millions de personnes sans emploi, ce qui veut dire que dans le monde réel nous sommes sans doute au-dessus des 5 millions, chiffre auquel il faut ajouter les salariés-ées en situation de précarité, les temps partiels imposés, les retraités ayant un revenu misérable. Et au niveau des entreprises il n’est pas une journée où les médias n’annoncent la fermeture de telle entreprise, la délocalisation de telle autre : Arcelor-Mittal, Aulnay, Renault, Faurécia, GoodYear, Sanofi sont les symboles de cette liquidation sociale, version made in France de la politique d’austérité conduite par tous les gouvernements de droite et de gauche en Europe.

     

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    CNT infos : 1er trimestre 2013.Ceux et celles qui ont eu quelques illusions après la victoire de la gauche sont vite redescendus-ues sur terre, et, après les promesses du candidat Hollande, les ouvriers d’Arcelor avalent une première couleuvre avec la proposition d’un plan fumeux, puis se font matraquer et traîner
     par terre en guise de remerciement électoral.
    Les gaz lacrymogènes de Sarko ont été remplacés par les matraques d’Ayrault, et chacun a compris ce que signifiait « le changement c’est maintenant ». Et dans l’ombre de nouvelles mesures se préparent notamment celle qui visent à baisser les pensions des retraités, remettre la retraite à 65 ans ou à revoir à la baisse le montant comme la durée des allocations chômage. Et personne n’est dupe des effets de manche qui annoncent des embauches à La Poste ou à la SNCF, tout le monde a compris qu’il ne s’agissait pas de création d’emplois mais d’un remplacement très en-dessous du nombre de départs à la retraite, car ces entreprises sont un modèle en matière de suppression d’emplois.


    Face à ce rouleau compresseur antisocial les travailleurs actifs ou sans emploi sont désarmés : les dirigeants des principaux syndicat  institutionnels, partenaires responsables, domestiqués du patronat et de l’Etat, viennent de négocier une réforme du droit du travail qui se traduira par une aggravation de la flexibilité, des baisses de salaire en cas de ralentissement économique en échange d’une promesse de ne pas licencier… durant deux ans.
    Faisant preuve d’un cynisme déconcertant, cet accord ose parler d’un « nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi…». Pour les employeurs qui ont trop recours à la précarité par l’embauche de CDD il y aura dans certains cas une majoration de la cotisation chômage, mais l’Etat, grand pourvoyeur de précarité, sera exempté de cette majoration !!! Quant aux perspectives de licenciements, l’employeur sera contraint de faire une « présentation pédagogique des options stratégiques de l’entreprise et des conséquences anticipées de chaque option en termes d’évolution de l’activité… » : en clair, plus de communication pour préparer en douceur l’annonce fatidique et amortir le choc. Et, avant d’en arriver là, les tauliers pourront baisser les salaires, recourir au temps partiel, etc.
    Le capitalisme engendre une réalité catastrophique pour ceux et celles qui n’ont que leurs chaînes à perdre :
    licenciements, chantage à l’emploi sous couvert de délocalisations possibles, perte de logement, pauvreté, précarité, drames humains. Face à l’inertie des centrales syndicales institutionnelles, la résistance s’organise à la base, de manière dispersée, catégorielle, et l’on assiste à des mouvements locaux comme à Mittal, PSA, mais aussi Goodyear, ceci alors que les professeurs de l’Education nationale entament un bras de fer et que, à La Poste, des centres courrier mènent un combat déterminé contre lesréorganisations permanentes.

    Les syndicats de notre Confédération entendent agir dans ce sens, celui de la préparation d’un mouvement global contre la politique d’Hollande devenu chef de la guerre sociale que conduit le pouvoir contre le monde du travail. Naturellement, nous agissons en liaison avec nos camarades d’autres pays, tissant des liens internationaux pour une solidarité de lutte européenne¸et au-delà. Et nous ne nous désintéressons nullement du combat idéologique qui traverse ce pays, charriant des propos nauséabonds, xénophobes ou encore homophobes à l’égard de celles et ceux qui revendiquent une légitime égalité de droits, voire une simple reconnaissance d’un droit à la différence.

    Sur tous les fronts, dans tous les combats, l’espoir est dans nos luttes !

     

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  • Le Postier Affranchi numéro 8, février 2013

     

    Réorganisation Eaubonne :

     Attention méfiance !!!

     

    Nous devons maintenir la pression pour garantir le maintien de nos acquis qui sont actuellement menacés. La direction ne joue pas franc jeu !

     Les horaires :                                                Télécharger ici le Postier Affranchi

    Saint-Gratien va commencer à 7h15, il y a fort à craindre que nous soyons alignés sur cet horaire. La même question se pose pour les agents qui sont délocalisés sur Domont. Nous devons nous faire entendre pour conserver la prise de service à 7h45.

     Les tickets restos :

    Si la prise de service est avancée, alors nous perdrons cet avantage, il faut en effet finir après 13h45 pour en bénéficier.

     Le choix du scénario :

    Nous pouvons craindre également que sur les 3 scénarios proposés, un corresponde à celui de Saint-Gratien et que les deux autres soit si mauvais que nous n’aurons pas d’autre choix que  de choisir celui que La Poste veut nous voir prendre.

    Nous devons rester vigilants sur ces points et demander à ce que nos revendications soient prises en compte.

     Les chiffres sont tombés !

    La Poste veut encore nous faire croire que le trafic s’effondre, il est vrai qu’ il y a une baisse pour un certain type de courrier, mais le poids d’autres correspondances augmente et cela n’est jamais pris en considération dans les comptages. Aujourd’hui la baisse de trafic sur Eaubonne serait de 9%, La  Poste gonfle les chiffres  afin de justifier les suppressions de tournée ou la non création de tournée. Dans notre cas, avec la délocalisation qui entraîne l’allongement des hauts le pied et les tournées aménagées : au moins une tournée devrait être créée.

    Nous sommes inquiets du manque de transparence au sujet des chiffres, du calcul des nouveaux hauts le pied qui n’est par encore pris en compte. Par où vont-ils nous faire passer ? Est-il normal que l’APACT fasse le trajet en voiture afin de calculer la dangerosité des axes routiers et non en vélo ?

    Boîtes Postales :

     Nous devons savoir combien de BP seront résiliées, quelles tournées seront impactées en récupérant ce trafic.

     Cabine :

     Nous attendons encore les propositions pour les agents de cabine, combien de temps va-t-on les laissés mijoter ?Toutes ces incertitudes maintiennent le personnel dans un état de stress permanent, nous attendons que la direction prenne des engagements.

    Le plus affolant est sans nul doute que la direction avance en tâtonnant, ne sachant  pas elle-même comment si prendre ! Elle semble se rendre compte trop tard que l’ éloignement sur Saint-Gratien pose de sacrés problèmes.

     Alors la solution est toute trouvée :

    Restons sur Eaubonne !

     

    Le Postier Affranchi numéro 8, février 2013


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  • Reportage sur VO NEWS à propos de la réunion publique du 30 janvier 2013 à l'appel de l'intersyndicale.

     


    JT 31012013 par vonews95


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